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Alcool et grossesse

Objectif  «  zéro alcool pendant la grossesse »

Il n’existe aucune quantité d’alcool inoffensive pendant la grossesse

Quelques chiffres 

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L’alcool est la première cause de handicap mental d’origine non génétique

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L’évaluation statistique de la consommation d’alcool est difficile. 

On estime à 2 millions le nombre de personnes alcooliques en France ; dont 600 000 femmes (en cas d’alcoolisation féminine le déni est plus fréquent).

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Pendant leur grossesse ou à l’annonce de celle-ci, de nombreuses femmes diminuent spontanément leur consommation, mais plus de 40% continuent de boire, le plus souvent par méconnaissance du risque. Parmi elles, près de 5% consomment plus de deux verres standards par jour.

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Rappel : chez une personne non enceinte, il est recommandé de ne pas boire plus de 10 verres d’alcool par semaine et pas plus de 2 verres par jour, avec au moins deux jours d’abstinence par semaine !

Aides à l’arrêt 

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Si vous rencontrez des difficultés à arrêter, n’hésitez pas à prendre contact avec un professionnel de santé ! 

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Pour être accompagnée vous pouvez également contacter votre caisse d’Assurance Maladie qui peut vous transmettre les coordonnées de structures de prise en charge. 

Il suffit d’appeler le 3646 (service gratuit + coût d’un appel). 

Alcool info service : 0 980 980 930 (de 8h à 2h appel anonyme et non surtaxé ; si vous le souhaitez un conseiller peut vous rappeler.

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Quelques conseils :

 

Lorsque vous sortez, privilégiez des endroits où l’alcool n’est pas présent. 

Dans les soirées en famille ou entre amis, apportez votre propre boisson sans alcool (cocktail de jus de fruits, bière sans alcool, eau pétillante aromatisée).

Quelles sont les conséquences de la consommation d’alcool pendant la grossesse ?

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Tout d'abord, l’alcool altère la fertilité. Chez l’homme il provoque notamment une baisse de la production de spermatozoïdes et altère leur mobilité. Un spermatozoïde se développe en 2-3 Mois : 

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Il est donc recommandé aux futurs parents de limiter l’alcool et les excès au cours des 3 mois précédent la procréation. 

 

Ensuite, le placenta ne filtre pas l’alcool. 

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Tout l’alcool consommé passe  donc directement du sang de la mère à celui du bébé

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De plus, le fœtus n’est pas capable d'éliminer l'alcool aussi bien que vous car son foie n’est pas suffisamment développé. Ainsi, la concentration en alcool dans le liquide amniotique peut être dix fois supérieure à votre alcoolémie.

 

Une prise de boissons alcoolisées, même en petite quantité ou même une seule fois en grande quantité, pourrait être nocive pour votre fœtus.

Plus la quantité d’alcool consommée est importante, plus les risques de dommages pour vous et votre fœtus sont grands. 

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L’alcool agit sur le fœtus de la même façon qu’il s’agisse de vin, de bière, de spiritueux​

Quels sont les risques pour la grossesse ?

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  • Fausse couche spontanée :

Dix verres d’alcool par semaine multiplieraient par 2 ou 3 le risque de fausse couche spontanée. Plus d’un verre d’alcool par jour chez l’homme augmenterait ce risque de 2 à 5 fois chez sa conjointe.

  • Accouchement prématuré

  • Mort foetale in utero 

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Quels sont les risques pour l’enfant ?

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La consommation d’alcool durant la grossesse peut nuire :

  • au développement de divers organes, elle est fréquemment associée à des malformations du cœur, des reins, des yeux et des oreilles.

  • au développement du cerveau, particulièrement sensible à l’alcool (problèmes d’apprentissage, de mémoire et de comportement …).

Au maximum la consommation d’alcool pendant la grossesse peut entraîner un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) qui se caractérise par :

  •  un retard de croissance dans l'utérus, et par la suite

  •  des malformations craniofaciales

  • des troubles du développement neurologique  (retard des acquisitions, retard intellectuel, enfants agités, irritables...)

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Le SAF est l’une des principales causes de malformations fœtales évitables en Occident

Sources 

  1. Haute Autorité de Santé - Troubles causés par l’alcoolisation fœtale : repérage (has-sante.fr)

  2. troubles_causes_par_lalcoolisation_foetale_reperage_-_fiche_memo.pdf (has-sante.fr)

  3. B. Courbière, X. Carcopino. KB gynécologie-obstétrique. ECN édition 2019. 

  4. Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Collège de Gynécologie obstétrique 4è édition. Janvier 2018.

  5. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-02/reco403_fiche_outil_2021_alcool_cannabis_tabac_cd_2021_02_11_v0.pdf

  6. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Alcool_et_grossesse_parlons-en2.pdf

  7. http://gestaclic.fr/fichesconseils/afficheModal/premiereconsultation/modal/etape4_m2.html

  8. La grossesse et la consommation d’alcool (site institutionnel) https://naitreetgrandir.com/fr/grossesse/sante-bien-etre/grossesse-consommation-alcool/

  9. Henriksen TB. Alcohol consumption at the time of conception and spontaneous abortion. Am J Epidemiol 2004 ; 160 : 661-667.

  10. Grossesse : conduites à risques et intoxication par le plomb | ameli.fr | Assuré

  11. Alcool : repères de consommation | ameli.fr | Assuré

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